• Octobre 2018

    • Lundi 8 07:00 - 21:00
    • Mardi 9 07:00 - 21:00
    • Mercredi 10 07:00 - 21:00
    • Jeudi 11 07:00 - 21:00
    • Vendredi 12 07:00 - 21:00
    • Samedi 13 07:00 - 21:00
    • Dimanche 14 07:00 - 21:00
    • Lundi 15 07:00 - 21:00
    • Mardi 16 07:00 - 21:00
    • Mercredi 17 07:00 - 21:00
    • Jeudi 18 07:00 - 21:00
    • Vendredi 19 07:00 - 21:00
    • Samedi 20 07:00 - 21:00
    • Dimanche 21 07:00 - 21:00
    • Lundi 22 07:00 - 21:00
    • Mardi 23 07:00 - 21:00
    • Mercredi 24 07:00 - 21:00
    • Jeudi 25 07:00 - 21:00
    • Vendredi 26 07:00 - 21:00
    • Samedi 27 07:00 - 21:00
    • Lundi 29 07:00 - 21:00
    • Mardi 30 07:00 - 21:00
    • Mercredi 31 07:00 - 21:00
  • Novembre 2018

    • Jeudi 1 07:00 - 21:00
    • Vendredi 2 07:00 - 21:00
    • Samedi 3 07:00 - 21:00
    • Dimanche 4 07:00 - 21:00
    • Lundi 5 07:00 - 21:00
Office de tourisme de Bayeux Intercom
Pont Saint Jean 14400 Bayeux
  • Octobre 2018

    • Lundi 8 07:00 - 21:00
    • Mardi 9 07:00 - 21:00
    • Mercredi 10 07:00 - 21:00
    • Jeudi 11 07:00 - 21:00
    • Vendredi 12 07:00 - 21:00
    • Samedi 13 07:00 - 21:00
    • Dimanche 14 07:00 - 21:00
    • Lundi 15 07:00 - 21:00
    • Mardi 16 07:00 - 21:00
    • Mercredi 17 07:00 - 21:00
    • Jeudi 18 07:00 - 21:00
    • Vendredi 19 07:00 - 21:00
    • Samedi 20 07:00 - 21:00
    • Dimanche 21 07:00 - 21:00
    • Lundi 22 07:00 - 21:00
    • Mardi 23 07:00 - 21:00
    • Mercredi 24 07:00 - 21:00
    • Jeudi 25 07:00 - 21:00
    • Vendredi 26 07:00 - 21:00
    • Samedi 27 07:00 - 21:00
    • Lundi 29 07:00 - 21:00
    • Mardi 30 07:00 - 21:00
    • Mercredi 31 07:00 - 21:00
  • Novembre 2018

    • Jeudi 1 07:00 - 21:00
    • Vendredi 2 07:00 - 21:00
    • Samedi 3 07:00 - 21:00
    • Dimanche 4 07:00 - 21:00
    • Lundi 5 07:00 - 21:00
Office de tourisme de Bayeux Intercom
Pont Saint Jean 14400 Bayeux

Yuri Kozyrev (NOOR) : Please slow freedom

Cette exposition extérieur dans les rues de Bayeux sur la guerre en Irak est proposée dans le cadre du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.

Cette exposition extérieur dans les rues de Bayeux sur la guerre en Irak est proposée dans le cadre du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.

© Yuri KOZYREV / NOOR

"La guerre en Irak avait pour but d’éliminer les armes de destruction massive de Saddam Hussein. Or, il s’est avéré qu’il n’en possédait pas. Oups !

Quand on décide d’occuper un pays, il faut savoir qu’on ouvre la boîte de Pandore. Quinze ans plus tard, le peuple irakien et le monde entier subissent toujours les conséquences de l’invasion menée par les États-Unis. Les Américains ont commis en Irak des erreurs monumentales, la première étant de mettre les Sunnites en situation de faiblesse après l’invasion en 2003, ce qui a conduit bon nombre d’officiers de l’armée irakienne, qui n’avaient rien à gagner dans une domination chiite du pays, à rejoindre les rangs de l’État islamique. Ensuite, l’armée américaine a enfermé des dizaines de milliers d’Irakiens à Camp Bucca, au sud de l’Irak, où les détenus djihadistes ont pu librement radicaliser de nouvelles recrues et organiser de futurs attentats à la vue de tous. L’invasion et l’occupation américaine de l’Irak a créé un appel d’air pour des milliers de terroristes qui, pour beaucoup d’entre eux, étaient prêts à se faire exploser au nom d’une cause vengeresse. La tentative des Américains d’imposer leur volonté en Irak (et maintenant en Syrie) s’est soldée par la mort de dizaines de milliers de civils et par la destruction quasi-totale de l’Irak moderne et ancien, forçant à l’exil des millions de réfugiés et donnant naissance à l’État islamique. Car sans l’invasion de l’Irak par les États-Unis, il n’y aurait pas d’État islamique. L’Occident n’a pas su réagir de manière appropriée face à la violence qui a vu le jour en Syrie après le Printemps arabe de 2011 et à l’effondrement de l’ordre public en Lybie à la suite de l’intervention de l’OTAN la même année. L’État islamique est sorti des décombres de l’Irak et du vide laissé en Syrie. 500 000 Syriens sont morts depuis le début de la guerre civile en 2011. Des millions d’entre eux ont été déplacés, dont environ un million en Europe. La chute de Saddam Hussein et le renversement de toute une succession de dictateurs arabes en 2011 étaient intimement liés, fait qui est resté ignoré en grande partie à cause de l’hostilité engendrée par la guerre en Irak. Le Printemps arabe est né en Irak. La guerre en Irak aura eu au moins un aspect positif, celui de donner naissance au Printemps arabe."

Yuri Kozyrev / NOOR

Cette exposition est réalisée avec le soutien de Nikon.

icône prixEntrée libre. Le parcours de l'exposition est détaillé dans un document disponible à l’office de tourisme et dans les lieux publics.
icône horaire8 octobre - 5 novembre 2018
icône lieuOffice de tourisme de Bayeux Intercom, Pont Saint Jean 14400 Bayeux
Tags : Exposition