J-G GWEZENNEG
© J-G GWEZENNEG
J-G GWEZENNEG
« Pour moi, l’art c’est redonner vie à ce qui va disparaitre. Il est traces, mémoires, vestiges, sécrétions et os de là secrétions, secret, ce qui se cache, fragmentations, proliférations à l’infini. »
L’œuvre, envoutante, mêle peintures, dessins, gravures et assemblage de fragments récoltés sur les grèves du cotentin.
L’écrivain Claude-Louis Combet décrit son atelier qui « s’expose et se cache, s’ouvre et s’enclôt, comme une chose de la terre, un front magique, gorgé de trésors et hanté de ses rêves de fécondité ».
Alice Baxter, critique d’art, ajoute que « cette prolifération de matériaux de toutes sortes, d’origine végétale, animale, minérale, naturels ou manufacturés, bois de mer, métaux, plastiques, cartons, papiers, cageots, mais aussi peaux tannés, plumes, os, tous vieillis, érodés, abimés, cassés, taraudés par le temps ; Gérard Gwezenneg va s’en servir comme d’une matière première, brute, vierge de toute trace.