Exposition proposée dans le cadre du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.
© Heidi Levine pour le Washington Post
Kibboutz Re'Em, Israël- 1er avril 2024 : Visiteurs du site commémoratif du festival de musique trance Tribe of Nova, où le 7 octobre, des militants du Hamas ont tué 360 personnes et en ont entraîné 40 autres dans la bande de Gaza, selon les autorités israéliennes.
Les photographies d'Heidi Levine offrent un aperçu de la vie de ceux qui ont été touchés par la guerre, mettant en lumière leurs luttes et leurs triomphes. Lorsque les armes se taisent enfin, les blessés, les endeuillés et les dévastés doivent recoller les morceaux de leur vie brisée. Ils sont confrontés à des blessures physiques et émotionnelles qui ne guériront peut-être jamais complètement et ils portent le poids de la perte et du traumatisme jusqu'à la fin de leurs jours. À travers ses images, Heidi Levine capture l'émotion brute et les histoires humaines d'individus qui ont vécu la dévastation de la guerre. Son engagement à mettre en lumière le coût humain de la guerre est évident dans chaque image, car elle capture la force et le courage de ceux qui continuent à persévérer face à l'adversité.
Au lendemain d'un conflit, le chemin de la guérison est long et ardu. C'est un voyage marqué par la douleur et la souffrance, mais aussi par des moments de grâce et de résilience. Au cours de sa carrière de photojournaliste, Heidi Levine a couvert les moments les plus critiques du Moyen-Orient, notamment le conflit israélo-palestinien, les révolutions en Égypte et en Libye, la guerre israélo-libanaise, l'invasion de l'Irak par les États-Unis et l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
À travers ses images puissantes, Heidi Levine nous invite à témoigner de ce voyage, à reconnaître les blessures infligées par la guerre et à célébrer l'esprit indomptable de ceux qui refusent d'être brisés. "Guerre, guérison et résilience" est un témoignage de la capacité humaine à survivre et à se renouveler, un hommage à la force qui émerge des profondeurs de la souffrance.
Commissaires d’exposition : Delphine Papin, Francesca Fattori, Lucas Menget
Scénographie : Laurent Hochberg