Dans un univers haut en couleur, proche des comédies du cinéma italien des années 60 et 70 « La Fuite » nous met face aux arrangements de chacun avec sa propre conscience
Nicola gère un restaurant italien au bord de la faillite. Il n’a plus de clients et ses propres employés vont manger « Chez Mario », le restaurant d’en face. On vient cependant de lui confier l’organisation d’un repas de mariage. C’est pour lui une occasion inespérée de sauver son activité. Mais le patron de notre restaurant n’a pas l’habitude des grands buffets. À deux jours de la cérémonie, rien n’est prêt ! Il n’y a pas assez de chaises, il manque des assiettes, il n’a pas de quoi payer les nappes… C’est alors que Romeo, le mari de Beatrice, la cuisinière, fait irruption dans le restaurant. La rumeur court qu’il a perdu la raison, on ne sait comment…
Dans un univers haut en couleur, proche des comédies du cinéma italien des années 60 et 70 d’Ettore Scola, Dino Risi, Mario Monicelli, « La Fuite » nous met face aux arrangements de chacun avec sa propre conscience. Pièce attachante, à la fois drôle et profonde, elle interroge avec humour et truculence notre difficulté à accepter nos propres erreurs.