Stéphane QUONIAM
@Stéphane QUONIAM
Stéphane QUONIAM
« On peut être très instruit et très nazi, très communiste, très fascite, très guerrier, très dictateur, très religieux et très bête. On assiste alors à la tromperie universelle, à la désintégration des sociétés instruites et à la destruction des règles de la conduite des hommes dans l’ordre social. Waltor Benjamin avait bien écrit la catastrophe serait de laisser aller le libre cours des choses … c’est bien ce qu’il se passe un peu partout dans le monde … La peinture peut en témoigner, je m’y emploie ici. »
S’il faut beaucoup de mots pour expliquer une peinture, c’est que celle-ci est mauvaise ou, pour le moins, que c’est mauvais signe. Je me contenterai donc ici de cueillir la lumière blessée par la bêtise extrême pour la montrer avec mes modestes moyens et avec un pinceau furieusement incandescent, afin de peindre la réalité du monde sauvage et barbare qui se répand à nos portes, dans son obscénité tragique.
Ne pas supprimer l’art au nom du commentaire, ce pourrait être ici ma devise.
Avec l’agression russe en Ukraine, j’ai senti des symptômes inquiétants causés par le seul acte de peindre et, comme l’écrivait René Char, « La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil »